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Notre croisière sur le Danube pour nos 60 ans
16 août 2017

La Puszta

Ce matin,arrivée à Kalocsa, toujours en Hongrie.

Nous sommes dans la grande plaine hongroise, la Puszta, et plus particulièrement dans le parc national Kiskunsag.

Visite en bus sur trois sites bien différents.

1°) paprika :

Alors là c'est une première surprise de taille ! Nous arrivons sans doute dans un monde parallèle... à Espelette dans le pays basque. J'ignorais que le paprika se présente en fait sous la forme d'un piment rouge plus ou moins allongé suivant les variétés. La ferme que nous visitons est décorée avec des colliers et tresses de piments sur les murs extérieurs. Le paprika est donc vendu en poudre, en gelée ou entier en colliers. Nous visitons ensuite le musée du paprika et là dans les vitrines, Régine découvre un béret basque Eskual et des bâtons ressemblant étrangement à des makilas ! c'est quand même énorme. Nous n'avions jamais entendu parler de cette ressemblance du côté basque; on reconnait bien là les Basques dans leur communication à outrance et leur envie de partager leur culture. Bref, pour conclure sur cette partie, je vais creuser pour voir si les Basques ne seraient pas un peu hongrois ou vice-versa... ça va leur faire plaisir.

Putza-Piments-Paprika-couilles

Putsa-Berret basque

2°) maison typique :

La deuxième visite concerne une maison typique paysanne de l'époque avant Lénine. Intérieurs très décorés, la dot de la mariée sous forme d'édredons et de nappes et couverures brodées. la présence dans les chambres disposées de chaque coté de la cuisine de poêles type alsaciens dont l'alimentation se fait depuis la cuisine.

Pusta-Broderies

Putza-Maison ancienne

 

3°) ranch, hacienda, kolkose ?

après une petite dégustation de vin blanc du pays avec du pain enduit de paprika et d'oignons rouges, nous avons pu assister à un spectacle de chevaux hongrois :

Monte à cru et commandement des animaux au doigt et ... au fouet. Les cavaliers ont fait une démonstration de maniement du fouet auprès des chevaux et des belles-mères volontaires (c'est la vérité). En fait ils arrivent à maitriser complètement l'instrument et le fouet claque comme un coup de fusil tout en pouvant avoir une approche très douce sur la bête ; en tout cas c'est ce que nous ont raconté les survivantes (là je déconne).

Le claquement du fouet est du au fait qu'avec l'accélération du mouvement du fouet, la vitesse en bout dépasse celle du son !

Nous avons pu aussi mettre en évidence avec une rélle efficacité l'effet Doppler quand les chevaux passaient devant nous. Si vous voulez des explications sur l'effet Doppler je peux faire un petit post dessus, ... ou pas.

Ci-dessous une présentation des boeufs hongrois à grandes cornes, très impressionants, mais très dociles tout au moins en apparence. Ce sont les premiers Magyars qui les ont ramené avec eux d'au-dela de l'Oural il y a 1200 ans (Mongolie ?).

Poutza-Boeuf2

Un entre-acte avec un petit coup de Palinka (eau de vie d'abricot) et nous avons enchainé avec une randonée en char à bancs dans la Pustza.

Putza-Charaban

Sur le quai, juste en face du bateau, nous avions repéré un club d'aviron, et le hangar était ouvert au retour. Régine n'a pas pu s'empécher d'aller jeter un coup d'oeil...

 

Putza-Aviron bateaux

Putza-Aviron1

 

(La suite plus tard). Les connexions WiFien Serbie ne sont pas évidentes.

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Commentaires
G
Est-ce que ces attelages (chevaux ou boeufs) se rencontrent aussi dans la campagne, ou bien est-ce du folklore ?
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